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Sivens 10 ans après

Le CRIC en partenariat avec le « Collectif Sivens 10 ans après », vous invite à un Ciné-débat avec le film « La résistance respire » réalisé par Roxane TCHEGINI.

À Gaillac 20h30 – Salle BOUZINAC.

C’est un documentaire-témoignage sur la lutte de Sivens.

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Sivens 10 ans après

Rassemblement le 26 octobre à la Maison de la forêt de Sivens

POUR LA SAUVEGARDE DE LA ZONE HUMIDE DU TESTET ET DU VIVANT


Dix ans se sont écoulés et le même scénario se déroule dans le Tarn.
Projet d’autoroute A69 et projet de barrage de Sivens : même déni démocratique, mêmes destructions de la nature, mêmes répressions brutales des résistant·e·s, mêmes mises en danger de vies humaines. ASSEZ !


2014
Quelques mois suffisent à transformer un petit coin de paradis en champ de bataille désolé, puis en cimetière.
À mesure que les arbres tombent, les espérances et les forces faiblissent pour certains et certaines ; d’autres prennent la relève. La rage augmente.
Le soir, on pleure sous les tentes éventrées par les gendarmes.
Aux atteintes morales s’ajoutent coups, grenades et autres balles en caoutchouc tirées à bout portant. Dans les mains, les ventres, les têtes.
Jusqu’au 26 octobre où, en marge d’une fête de soutien, une grenade lancée par un gendarme sur un jeune homme explose entre son sac et son dos.
Il est tué sur le coup, il a vingt et un ans.
Le projet initial est abandonné et jugé illégal 20 mois plus tard.


2024
10 ans ont passé et la responsabilité de la chaîne de commandement qui a entraîné la mort de Rémi Fraisse n’a toujours pas été établie.

10 ans ont passé et la mort de Rémi Fraisse apparaît comme le feu vert donné à l’intensification de la violence policière contre les luttes sociales et écologiques.

10 ans ont passé et tant d’autres ont été éborgné·e·s, mutilé·e·s, traumatisé·e·s pour avoir participé à des luttes sociales et écologiques.

10 ans ont passé et non loin de Sivens s’est organisée la résistance contre la construction de l’autoroute A69, un autre projet destructeur de forêts, de zones humides et de terres agricoles fertiles.

10 ans ont passé et la nature reprend ses droits sur la zone humide du Testet, la plus importante de toute la vallée du Tescou.

10 ans ont passé et beaucoup ressentent encore le traumatisme des violences vécues. Certains se protègent en prenant du recul. D’autres puisent assez de force pour rester dans l’action.

10 ans ont passé et le projet d’un barrage sur la zone humide du Testet est toujours dans certaines têtes, alors que des alternatives ont été mises en évidence dans le projet de territoire du Tescou.

10 ans ont passé et nous sommes nombreuses et nombreux à penser qu’il est important de ne pas oublier.
Nous n’oublions pas !

Le 26 octobre 2024, on se retrouve, comme chaque année, à la maison de la forêt avec un programme plus conséquent pour marquer ces dix ans. Rien ne saurait effacer de nos mémoires la répression et la mort de Rémi, il y a 10 ans.


PROGRAMME du 26 octobre 2024
10h00 – Atelier chant AÏ MAMA
10h00 – Balades mémorielle et naturaliste
12h00 – Repas partagé sorti du sac
14h00 – Prises de paroles des collectifs et associations en lutte
15h30 – Marche sur la zone humide du Testet, lieu de résistance au barrage et de l’homicide de Rémi Fraisse

  • Chaîne humaine, le long de l’ancienne Zad du Testet
  • Mur d’expression, apportez votre message à accrocher
  • Témoignages des résistant·e·s sur la lutte et notamment sur les violences policières.

    Collectif Sivens 10 ans
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Communiqué de Presse

JE SUIS SAIN, NE M’ABATTEZ PAS !
Opposition à l’abattage d’un platane diagnostiqué « sain »
Place Larmasse à Lisle sur Tarn

A l’appel de Lisle Environnement, des habitants de Lisle-sur-Tarn se sont rassemblés place de Larmasse (place de la Poste) pour accrocher une pancarte « JE SUIS SAIN, NE M’ABATTEZ PAS » dans un platane sain afin de protester contre la décision de madame le Maire de Lisle sur Tarn de l’abattre en se retranchant derrière des arguments techniques fallacieux.
En effet, dans le dossier d’aménagement de la place, cet arbre a été diagnostiqué sain. Dans ce dossier, il est écrit que le réseau d’assainissement présente un problème au niveau d’un branchement mal jointoyé et non étanche qui a eu pour conséquence (et non pour cause) la pénétration de radicelles de l’arbre sain dans la canalisation. Il est préconisé l’abattage de cet arbre sous prétexte de garantir la pérennité du réseau d’assainissement. Ainsi donc, on met sur l’arbre la responsabilité du mauvais entretien du réseau pour en préconiser l’abattage ! La responsabilité du problème revient au concessionnaire du réseau d’assainissement, qui l’a mal entretenu alors qu’il est rémunéré par nos factures.
Aujourd’hui la canalisation été restaurée par chemisage rendant étanche la canalisation du réseau d’assainissement. Il n’y a plus de radicelles dans la canalisation, et pas de raison qu’elles y reviennent. Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage.
Il existe de nombreux moyens pour faire coexister un réseau d’assainissement et les racines des arbres, le plus sûr étant un entretien qui assure l’étanchéité du réseau.
Il est inadmissible que la municipalité couvre la négligence de son concessionnaire qui n’effectue pas sa mission de surveillance et d’entretien du réseau et que ce manquement soit payé par les habitants à travers leurs taxes locales et aboutisse à l’abattage de ce platane si précieux pour atténuer les effets du changement climatique. C’est vraiment triste !
Pour Lisle environnement, la rénovation totale de la place de Larmasse aurait dû accomplir la mise en œuvre des aspirations des habitants soucieux de leur cadre de vie et à plus de convivialité sur cette place.

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Place de Larmasse

11 Juillet 2024 : Dessine moi une place…

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Zone d’Accélération EnR

29 Février 2024 : Zone d’Accélération Énergies Renouvelables

Notre contribution à la consultation :